Plongée aux Ferranelles, visite des marais du Ter

La mer est très agitée ce matin et le capitaine cherche un endroit où la mise à l’eau ne sera pas trop acrobatique. Ce sera à nouveau les Ferranelles car elles sont bien abritées par les Meda et les Tascons. La visibilité, sans surprise est aussi mauvaise que la mer est agitée. On sent la houle jusqu’à 15 mètres de profondeur. Entre 20 et 25 mètres c’est plus calme mais on ne voit pas à plus de 10 mètres. Ce sera donc la plongée des animaux collés au fond ou aux rochers. On commence par une murène commune dans son trou, entourée de petits poissons.

Murène commune

Puis une belle rascasse posée sur le fond et qui doit bien peser entre 1 et 2 kilos. En fin de plongée, sous le bloc de béton auquel la bouée est amarrée, nous reverrons la même rascasse que l’autre jour. Visiblement elle habite là.

Rascasse

Dans un trou une anémone à la colonne brune et aux tentacules blancs (un petit cérianthe ?).

Anémone

Et un festival de flabulines mauves. Celle-ci, de belle taille (au moins 4 cm de long), laisse voir les stries circulaires de ses rhinophores.

Flabuline mauve

Demain nous ne plongerons pas car le temps semble devoir être à peu près le même qu’aujourd’hui. Samedi et dimanche le club affiche déjà complet. Notre prochaine plongée sera donc lundi. Avec un peu de chance la météo sera plus calme et la visibilité un peu meilleure.

L’après-midi nous partons à pied vers le sud, à travers les marais du Ter et jusqu’à son embouchure. C’est une belle promenade d’environ 6 kilomètres aller-retour. Le temps est gris, la mer est toujours très agitée et l’air est chargé d’embruns. Nous traversons une sorte de paradis des petits escargots blancs. Ils se regroupent par dizaines sur les tiges de la végétation. Étonnant.

Escargots agglutinés sur une tige de plante des marais

L’embouchure du Ter est amusante. Lorsqu’on vient de l’intérieur des terres on a l’impression qu’il n’y a pas d’embouchure du tout et que le fleuve est séparé de la mer par une dune de sable. Mais en approchant on découvre que le Ter fait un virage à angle droit au pied de cette dune et va se jeter dans la mer un peu plus loin. Les enfants pataugent dans l’eau saumâtre à l’abri des vagues. On est un peu loin de tout mais ce lieu semble prisé par les familles.

L’embouchure du Ter

En revenant par la promenade côtière on découvre l’Estartit dans les embruns. Quelques surfeurs tentent leur chance mais tout agitée qu’elle soit la Méditerranée n’offre pas de bien gros rouleaux…

L’Estartit dans les embruns

Ce contenu a été publié dans Espagne, sept. 2021. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.