Vendredi soir Marseille fête le départ de Grèce de la flamme olympique. Des animations festives sont également prévues demain après midi. Une autre fête aura lieu lors de son arrivée à Marseille. Cet engouement pour les jeux est un peu étonnante mais nous en profitons volontiers. En attendant le début nous admirons les couleurs roses que le soleil couchant projette sur la cathédrale Major.
Après un concours de hip-hop les Gispy Kings donnent un petit concert. C’est sympa mais l’acoustique est tellement médiocre qu’on a du mal à reconnaître les titres. Dommage. On remarque assez vite la frénésie de communication des politiques du coin. La moindre péripétie est précédée et suivie d’un rappel de la formidable gentillesse du département et de la métropole qui « offrent » tout ça au bon peuple. C’est un peu gênant.
En se promenant en ville on voit que cette frénésie est vraiment partout. La moindre fontaine publique est accompagnée d’un panneau à la gloire de la métropole, même si la fontaine est visiblement bien plus vieille que ces entités politiques récentes. On voit aussi des sculptures métalliques dédiées aux maniaques du cadenas ; ce sont des « M » stylisés, comme sur le logo de la métropole. C’est décidément bien gênant.
A la nuit tombée le spectacle pyrotechnique avec drones commence. Une nuée de plus de 800 drones évolue en arrière plan pour former des figures lumineuses. La précision de leur positionnement dans l’espace est renversante. Il faut que nous étudiions ça de près pour comprendre quelles technologies sont utilisées. Bien sûr, parmi les figures présentées, on trouve à nouveau le logo de la métropole et du département…
Certains drones sont équipés d’artifices et déversent des rideaux d’étincelles du plus bel effet.