Ce matin nous flânons au marché de la Bisbal d’Empordà, petite ville spécialisée dans la céramique à quelques kilomètres de l’Estartit. On y assiste au tranchage du jambon, exercice ô combien délicat.
La Bisbal est traversée par un affluent du Ter, le Daró, actuellement à sec mais dont les crues peuvent être spectaculaires. Cette tranchée en friche au beau milieu des maisons tassées les unes contre les autres semble assez étrange.
Nous déjeunons sous les belles et longues arcades dans un bistro politiquement engagé. La jauge de l’hôtel associé est « limitée sauf pour les ministres », les toilettes sont rebaptisées « parlement européen », etc. Mais le pied de porc « dans le style du marché » et la salade de poulpe sont excellents.
Nous partons ensuite visiter le château de Gala, la compagne de Dali, à Pubol, un petit village à 5 ou 6 kilomètres de la Bisbal d’Empordà. Le village est médiéval mais pas tellement en pente ni fleuri.
Le château de Gala, où elle aimait paraît-il se retirer à l’écart des mondanités, est assez joli, l’aménagement et la décoration, auxquels Dali a également participé, sont plutôt intéressants mais tout ceci n’a rien de vraiment exceptionnel. Dans la cour une vieille Datsun orange attire l’œil au moins autant que la grosse Cadillac dans le garage.
Le jardin, petit mais très bien organisé pour donner une impression contraire, est agréable. On y voit quelques uns des éléphants à longues pattes de Dali.