Toulon

Cette nuit il a plu des cordes et comme le temps est encore à l’orage nous partons explorer Toulon où nous sommes raisonnablement sûrs de trouver un abri si le déluge recommence. Nous flânons tout d’abord dans le joli quartier du Morillon. La rue Lamalgue nous plaît bien avec ses multiples boutiques, la grande ville à deux pas et la plage au bas de la rue. Habiter ici doit être agréable. Puis nous poussons jusqu’à la pointe pour voir la Tour Royale.

La Tour Royale
La Tour Royale

Dans le parc attenant on peut admirer le FNRS III, premier bathyscaphe à descendre à plus de 4000 mètres de profondeur en 1954.

Le bathyscaphe FNRS III
Le bathyscaphe FNRS III

La tour se visite et elle offre un beau point de vue sur la rade de Toulon.

La rade de Toulon vue depuis la Tour Royale
La rade de Toulon vue depuis la Tour Royale

Les sous-sols de la tour sont immenses et assez étonnants. Mais les gens qu’on y a jadis enfermés ont dû trouver ça moins intéressant que nous.

Descente vers les sous-sols de la Tour Royale
Descente vers les sous-sols de la Tour Royale

Nous poursuivons ensuite vers le centre de Toulon, le cours Lafayette et son marché provençal.

Le marché provençal sur le cours Lafayette

L’orage nous tombe dessus peu avant midi. Les choses sont bien faites : le temps de nous réfugier dans un restaurant sur le quai Cronstadt, d’y déjeuner et l’orage est passé, le soleil revient. Nous visitons le musée de la Marine, à deux pas. La section décoration des navires est riche d’Apollons de toutes sortes.

La section "déco" du musée de la Marine et sa collection d'Apollons
La section « déco » du musée de la Marine et sa collection d’Apollons

Le musée présente aussi des maquettes énormes de vieux vaisseaux. Pour des maquettes de cette taille il faudrait inventer un autre terme.

Deux méga-maquettes du musée de la Marine
Deux méga-maquettes du musée de la Marine

On peut voir l’un des deux postes de commande des machines du porte-avion Clemenceau. Pas un seul écran d’ordinateur, rien de numérique nulle part, uniquement de l’analogique, des manettes et des cadrans à aiguilles. Qui saurait utiliser un truc pareil aujourd’hui sans tout faire péter ?

L'un des deux postes de commande des machines du porte-avion Clemenceau
L’un des deux postes de commande des machines du porte-avion Clemenceau

Comme le soleil semble revenu pour un moment nous tentons l’ascension du Mont Faron en téléphérique.

Le téléphérique du Mont Faron
Le téléphérique du Mont Faron

Avec ses 584 mètres le Mont Faron offre un point de vue idéal sur la ville et son immense port.

Vue de Toulon et du port depuis le sommet du Mont Faron
Vue de Toulon et du port depuis le sommet du Mont Faron
Ce contenu a été publié dans Giens, sept. 2020. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.