Cirque Maxime, basilique Saint-Pierre

Ce matin footing autour du cirque Maxime. Malgré le froid vif il y a de l’euphorie à courir là. Un peu comme au stade olympique d’Athènes. C’est spécial.

La matinée a été consacrée (sans jeu de mot) à la basilique Saint-Pierre. L’ascension de la coupole est un peu longuette (500 et quelques marches) mais tout de même intéressante. En arrivant dans la dernière partie le couloir s’incurve progressivement pour suivre la courbe de la coupole, c’est amusant, on a un peu l’impression d’avoir abusé du vin de messe.

Du sommet, à 120 mètres au dessus de la place Saint-Pierre, on a une vue magnifique sur Rome. Comme la ville compte très peu de bâtiments élevés on domine tout. De retour sur le plancher des vaches, à l’intérieur, on est soufflé par les dimensions de l’édifice. Impossible d’en faire une vue d’ensemble, c’est trop grand. La cathédrale de Grasse tiendrait dans le seul porche d’entrée et on pourrait sans doute ajouter quelques églises pour combler l’espace restant.

Notre quartier est en travaux car la ligne C aura bientôt deux stations de plus. Comme on ne peut pas creuser un trou à Rome sans trouver des ruines de toutes les époques, ça avance doucement et ça doit être assez compliqué. La plupart des monuments voisins ont été renforcés de solides béquilles pour les préserver des vibrations. C’est le cas, par exemple, de la basilique de Maxence et Constantin. Le Colisée fait exception : bien qu’au contact du chantier, il est tellement massif qu’on a pas jugé bon de le protéger.

Ce contenu a été publié dans Rome, avril 2019. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.