Lipari ville

La ville est plus grande que ce à quoi nous nous attendions. Depuis la colline où se trouve le musée archéologique on découvre le port de plaisance et de pêche avec la Chiesa delle Anime del Purgatorio au départ de la jetée et, plus loin à gauche, la Chiesa San Bartolomeo Extra Moenia. Nous sommes en Italie, il y a des églises partout. Le club de plongée est tout à côté de San Bartolomeo. Nous y prenons contact avec une membre de l’équipe. Rendez-vous demain matin 8h30 pour notre première plongée ici.

La ville et le port vus de la colline du musée archéologique

La rue principale de Lipari est le Cours Victor Emmanuel II. Elle est très longue, les boutiques et les restaurants abondent. Nous déjeunons dans l’un d’eux d’un excellent pavé d’espadon accompagné d’une non moins bonne caponata.

Le cours Victor Emmanuel II, l’artère principale

De part et d’autre du cours partent de nombreuses ruelles très étroites qui montent à l’assaut des collines. L’île de Lipari est très accidentée et le relief de la ville n’y échappe pas : ça grimpe dans tous les sens. Le linge sèche aux fenêtres, les bougainvilliers, dentellières du cap, lauriers roses et autres lantanas en pots grimpent jusqu’aux bacons en fer forgé. C’est assez charmant.

L’une des innombrables ruelles en pente

A l’ancre au large de la ville un quatre mats qui vient d’arriver débarque ses passagers pour la pause de midi. Il nous rappelle furieusement un autre quatre mats que nous avons vu il y a peu dans la baie de Cannes. Tous les détails concordent, même le mat arrière qui sert apparemment aussi de cheminée et qui crache un peu de fumée noire, tout comme à Cannes.

Le quatre mats au mouillage

Le musée archéologique est intéressant. Il est réparti dans plusieurs bâtiments anciens au sommet d’une des collines de la ville. Les pièces exposées datent de 7500 ans pour les plus anciennes, jusqu’au 18ème siècle pour les plus récentes. La collection d’amphores est impressionnante. La partie dédiée au volcanisme des îles éoliennes est sûrement passionnante mais malheureusement les explications ne sont disponibles qu’en italien, langue qu’à notre grande honte nous ne maîtrisons pas suffisamment pour ce sujet.

Le musée possède une belle collection d’amphores, des centaines d’amphores

Le musée contient aussi un nombre considérable de poteries entières ou en miettes et de petites statuettes de quelques centimètres à peine. Des centaines d’entre elles reproduisent des masques de théâtre grimaçants. D’autres représentent des scènes de la vie quotidienne comme ces deux personnages de la période grecque qui donnent chacun le bain à un enfant.

Statuettes de personnages qui donnent le bain à un enfant

Une journée suffit mais la ville mérite bien cela, elle est intéressante, agréable, et on y flane avec plaisir.

Ce contenu a été publié dans Sicile, sept. 2022. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.