Le vent souffle encore fort. Nous décidons d’explorer un peu mieux la côte ouest de l’île, de l’autre côté par rapport à notre appartement.
Le chemin caillouteux qui traverse l’île est bordé de garrigues où pousses des figuiers, des oliviers et d’autres arbres typiques de la Méditerranée. Des tas et des murs de pierres sèches, visiblement faits de main d’homme, courent dans les collines. S’agit-il du résultat de travaux préalables à la mise en culture, de murs de soutènement pour des restanques, de travaux inutiles destinés à occuper les sans emploi, comme on en voit dans l’ouest irlandais, ou encore du produit de travaux forcés imposés à des prisonniers ? Il faudrait enquêter.
Au bout du chemin nous arrivons à la plage de Podvrske, bien abritée du vent, et où pas mal de monde se presse déjà. Nous faisons le tour de la presqu’île du même nom d’où on a une belle vue sur la mer et les îles au loin. La couleur de l’eau va du bleu profond au turquoise.
Nous longeons la côte vers le nord-ouest jusqu’à la plage Lucica, annoncée « plage pour chiens » où, en effet, quelques chiens et leurs propriétaires se baignent. Nous prenons alors la Tezacka ulica qui retraverse l’île d’ouest en est et nous ramène au village de Murter. Depuis le point le plus haut on admire la baie et les îles voisines (Otok Vinik Veli à gauche, Otok Vinik Mali à droite et Otok Tegina au centre). Au fond on voit le continent.
Le débouché de la Tezacka ulica sur la côte nord-est est à un kilomètre au nord de notre appartement, nous longeons donc la côte vers le sud-est, ce qui nous fait passer devant le chantier naval Marina Vinici où un grand bateau en bois est en construction.
Nous finissons notre balade au restaurant Mareta, à la limite entre Murter et Betina. La salle est à l’étage d’une maison sur le quai, d’où on a une belle vue sur le port et la mer. L’endroit est très agréable et sympathique. On y mange bien. Nous reviendrons sans doute.