Hyères, le vieux château, les jardins de la villa Noailles

Ce matin le médecin a bien voulu nous autoriser à plonger après un examen de 10 minutes chrono et 25 euros chacun. Drôle de pays où, à 56 ans révolus, il faut encore demander chaque année la permission à un médecin pour pratiquer la moindre activité sportive encadrée mais pas pour tenir un fusil de chasse ou le volant d’une voiture. Là, un permis acquis une seule fois à 18 ans suffit pour toute une vie. Un jour peut-être, du fait des risques cardio-vasculaires induits par les matières grasses, les sucres et le sel, faudra-t-il également un certificat médical pour aller au restaurant.

En sortant de cette inutile formalité nous partons pour Hyères avec la ferme intention de visiter le vieux château, tout en haut de la colline, ainsi que la villa Noailles, à mi-pente. Comme la villa n’ouvre qu’à 14 heures nous déjeunons d’abord au « Glacier de la Tour », sur la place Massillon, à deux pas de la Tour des Templiers.

La Tour des Templiers
La Tour des Templiers

Sitôt notre déjeuner terminé nous partons à l’assaut de la colline. Il fait assez chaud mais heureusement l’itinéraire est plutôt ombragé et un léger vent souffle sur Hyères. Tout en haut, après une bonne centaine de mètres de dénivelé, nous entrons dans les vestiges du vieux château. Il date au moins du 11ème siècle et, même s’il n’en reste pas grand chose, il est toujours assez impressionnant par la dimension.

Les vestiges de la partie basse du vieux château
Les vestiges de la partie basse du vieux château

En continuant notre balade vers le sommet de cet imposant édifice nous passons sous un énorme rocher solidement attaché à la colline par des câbles métalliques. Il est vrai que s’il décidait de partir à l’aventure sa trajectoire le conduirait sûrement dans la ville…

Un rocher enchaîné à la colline
Un rocher enchaîné à la colline

La partie la plus haute du château, tout au sommet de la colline, offre plusieurs points de vue remarquables sur les environs et, entre autres, sur les toits de la vieille ville. On reconnaît, presque au centre de la photo, le sommet cylindrique de la Tour des Templiers à côté de laquelle nous avons déjeuné.

Le château était apparemment à vocation principalement défensive. Il était plein de portes, tourelles, passages couverts, dont certains subsistent encore après quelques 1000 ans. C’est assez impressionnant.

Un passage couvert dans les vestiges du vieux château
Un passage couvert dans les vestiges du vieux château

En redescendant nous nous arrêtons à la villa Noailles. Comme il n’est pas encore tout à fait 14h00 nous commençons par visiter les jardins en terrasses. Ils ne sont pas tout à fait aussi magnifiques que ceux du Castel Sainte-Claire mais ils sont tout de même très jolis et le parcours le long des petits sentiers est très agréable.

Les jardins de la villa Noailles
Les jardins de la villa Noailles

Nous essayons ensuite de visiter la villa mais finissons par comprendre qu’elle est fermée le lundi. Nous devons donc nous contenter de l’observer de l’extérieur. Nous reviendrons pour visiter ses collections.

La villa Noailles
La villa Noailles

Les terrasses qui entourent la villa accueillent tout de même quelques œuvres d’art dont une drôle de cloche au son un peu étrange, la cloche de Saint-Bernard par Pierre Charpin.

La cloche de Saint-Bernard de Pierre Charpin
La cloche de Saint-Bernard de Pierre Charpin
Ce contenu a été publié dans Giens, sept. 2020. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.