Malgré les menaces d’averses nous décidons de parcourir le sentier du littoral entre chez nous (la plage de la Badine) et le village de Giens. Un vestige de la deuxième guerre mondiale, abondamment redécoré par les tagueurs du coin , garde l’extrémité sud de la plage de la Badine.
Nous suivons la côte jusqu’au cap de l’Estérel, extrême est de la presqu’île. Là encore les militaires ont laissé des traces.
Le sentier traverse un centre de vacances privé qui est obligé de concéder un droit de passage en vertu de la loi littoral. Ici les bornes anti-moustiques fonctionnent au gaz. Nous apprendrons plus tard qu’elles fonctionnent toutes au gaz, dont la combustion produit le CO2 qui attire les moustiques. Celles que nous avons vues jusqu’ici cachaient la bonbonne dans une sorte de petit placard fermé, c’est là la seule différence avec ce modèle.
Le sentier du littoral est parsemé de petites criques et de minuscules plages entre lesquelles il faut sans cesse monter puis redescendre. C’est fatiguant.
Sans compter les pièges et embûches qu’il faut franchir. Indiana Jones ne s’en sortirait pas mieux que nous.
En progressant d’est en ouest le long de la côte sud les falaises deviennent de plus en plus hautes et l’eau prend des couleurs tropicales.
Malgré la loi littoral le sentier s’arrête au mur d’enceinte de l’hôpital public Renée Sabran. C’est d’autant plus étonnant que l’hôpital possède un domaine immense et qu’abandonner une bande côtière de 2 ou 3 mètres ne lui enlèverait quasiment rien. L’état s’exonère facilement des lois qu’il édicte…
Nous remontons donc vers la route et marchons jusqu’au village de Giens pour déjeuner.