Porquerolles, les forts, les plages

Aujourd’hui nous partons explorer Porequerolles. Après une petite heure de marche depuis la Badine nous arrivons à la Tour Fondue à temps pour le bateau de 9h30.

En route pour Porquerolles
En route pour Porquerolles

Juste après le départ nous passons à proximité de l’île du petit Ribaud sur laquelle le chantier de construction d’une grosse villa est en cours afin de bétonner un peu ce petit bout de nature qu’on ne pouvait décemment pas laisser aux seuls oiseaux. De toute façon, d’après Chaval, c’est bien connu, les oiseaux sont des c…

Le petit Ribaud
Le petit Ribaud

Le port de Porquerolles, dont voici l’entrée, est rempli de voiliers de toutes tailles.

L'entrée du port de Porquerolle
L’entrée du port de Porquerolles

Sitôt débarqués nous montons au fort Sainte-Agathe qui domine la ville. Le sommet de la tour ronde offre une très belle vue sur une bonne partie de l’île.

Le sommet de la tour du fort Sainte-Agathe
Le sommet de la tour du fort Sainte-Agathe
Le sommet de la tour du fort Sainte-Agathe
Le sommet de la tour du fort Sainte-Agathe

Porquerolles est coupée dans le sens approximatif sud-nord en quatre plaines par cinq chaînes de collines basses. Elle est réputée pour son souci de préservation de l’environnement mais aussi pour ses vins. Depuis la tour du fort Sainte-Agathe on peut voir deux des quatre plaines de l’île et les vignes qui les tapissent.

Les vignobles
Les vignobles

La tour offre également une vue imprenable sur la ville et le port.

Le port
Le port

A quelques centaines de mètres du fort Sainte-Agathe un ancien moulin à vent a été restauré : le moulin du Bonheur.

Le moulin du bonheur
Le moulin du bonheur

Outre les vignes, on trouve à Porquerolles des vergers et des exploitations maraîchères, séparés par des rangées de pins parasol. L’ensemble forme un très beau paysage vallonné.

Vergers et vignobles
Vergers et vignobles

La côte nord est un chapelet de plages de sable blanc. Ici, vue de la tour du fort Sainte-Agathe, en direction de l’est, la plage de la Courtade et, en arrière-plan, l’île de Port-Cros. La Courtade c’est aussi le nom d’un des trois principaux domaines viticoles de Porquerolles. Nous avons bu un excellent vin rouge du domaine de La Courtade juste avant de partir en vacances. Et en plus c’est bio. On va peut-être en ramener quelques bouteilles.

Port-Cros vue depuis Porquerolles
Port-Cros vue depuis Porquerolles

A l’ouest de la ville, passées la pointe Maubousquet et la pointe Prime, on arrive à l’anse du Bon Renaud, partagée entre la plage d’Argent et la plage du Bon Renaud. La plage d’Argent, la plus fréquentée car la plus proche de la ville, est aussi la préférée des goélands qui attendent impatiemment qu’un touriste lâche un morceau de pain ou qu’un gamin impressionné laisse tomber son cornet de glace.

La plage d'Argent envahie de touristes et de goélands
La plage d’Argent envahie de touristes et de goélands
Bataille de goélands pour une miette de touriste
Bataille de goélands pour une miette de touriste

La plage du Bon Renaud est presque déserte. Elle mène à la pointe du même nom qu’on ne peut malheureusement pas explorer car les militaires ont décidé de se l’approprier, sans doute pour défendre l’île contre les invasions barbares venues de La Londe-les-Maures.

La plage du Bon Renaud
La plage du Bon Renaud

La sécheresse particulièrement marquée de cet été a causé une forte pénurie d’eau douce à Porquerolles. Les 400 mètres cubes d’eau amenés six jours par semaine par bateau ne suffisent plus et les interdictions d’usage se sont multipliées (piscines, arrosages de jardins, lavages de voitures…) L’état de propreté des voitures semble être un assez bon indicateur de l’état des réserves d’eau douce.

L'état des voitures est un indicateur de l'état des réserves d'eau douce
L’état des voitures est un indicateur de l’état des réserves d’eau douce

De retour sur la presqu’île nous prenons le bus pour rentrer à la Badine car la longue balade sur les chemins de la moitié ouest de Porquerolles nous a un peu cassé les pattes.

Ce contenu a été publié dans Giens, sept. 2020. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.