C’est le printemps, même à Paris. Le jardin des plantes est de toute beauté. Les roses embaument, les helichrysums italicum aussi. Les pavots se mélangent aux soucis et aux bleuets. Il y a bien longtemps que nous n’étions pas venus ici et nous restons une bonne heure et demi à parcourir les allées.
Beaucoup d’oiseaux fréquentent le jardin. Des pigeons, bien sûr, mais aussi des étourneaux et des corbeaux. Ces derniers sont peu farouches et les gens qui pique-niquent sont même obligés de les chasser pour préserver leurs victuailles.
Nous visitons aussi la ménagerie et découvrons plusieurs animaux que nous ne connaissions pas, dont les biturongs, drôles de mammifères d’Asie du sud-est, tout noirs, très poilus, avec un museau de raton laveur, gros comme des chiens moyens et qui grimpent aux arbres. Ils ont une longue queue touffue et préhensile avec laquelle ils s’accrochent aux branches.
Les flamants roses jacassent et se chamaillent, on les entend de loin. Sauf les unijambistes endormis qui se planquent dans un coin.
Un gros tapir de Malaisie fait les 100 pas dans son parc. Il a de la place, à la différence d’autres animaux moins bien lotis, mais on le sent tout de même à l’étroit.
En sortant pour aller déjeuner nous faisons un détour par le jardin des fleurs vivaces, aux splendides massifs d’iris et d’eschscholzias.