Au lever du jour nous profitons déjà de la vue depuis notre balcon. Cet endroit est vraiment magnifique.
Nous prenons le petit déjeuner sur la place Archimède, devant la fontaine de Diane. Nous nous interrogeons sur la pierre dans laquelle est sculpté le monument. Ce n’est sans doute pas du marbre. Wikipedia nous apprend que c’est du béton et que la fontaine date du début du 20ème siècle. C’est un peu décevant.
Tous les jours, sauf le dimanche, un marché se tient à quelques rues de notre appartement. Nous y flânons en étudiant les produits locaux.
L’un des produits qui nous étonne le plus (à part les huîtres de Bretagne et de Normandie), ce sont les noix dites « de l’Etna ». Elles sont énormes et valent bien quatre ou cinq de celles dont nous avons l’habitude. Il faudra les goûter pour savoir si, taille à part, elles ressemblent aux nôtres.
Nous nous promenons sur les quais ouest d’Ortigia et passons devant le bassin où poussent des papyrus. Ce sont, paraît-il, les seuls papyrus qui poussent naturellement hors d’Afrique. Le bassin est plein de mulets qui nagent en groupes compacts.
Sous les remparts, à 500 mètres à peine de chez nous, une plage artificielle avec parasols et escalier de mise à l’eau a été installée par la municipalité. C’est une bonne idée car les plages véritables sont peu nombreuses (deux ou trois) et leur longueur totale ne doit pas excéder 100 mètres.
Notre envie de nous y baigner est un peu refroidie par la quantité d’algues et de limon qui flottent dans l’eau du fait de la houle assez forte. Toutes proportions gardées les gerbes d’écume que la mer projette sur les remparts rappelle un peu Saint-Malo. La baignade sera pour une autre fois.