Le musée du quai Branly, dit musée Jacques Chirac, a ouvert en 2006 et depuis nous n’y avions jamais mis les pieds. Cette lacune est enfin réparée.
L’exposition temporaire est consacrée aux vestiges archéologiques découverts à Mexico depuis la fin des années 1970 et, en particulier, au « Templo Mayor » qui constituait le centre culturel de la cité avant l’arrivée des conquistadors et la destruction quasi totale de la civilisation Mexica.
Dans les coffres de pierre et les caches scellées découvertes depuis presque 50 ans on a trouvé des objets en excellent état de conservation comme, par exemple, cette statue en céramique et stuc peint de Miclantecuhtli, dieu de la mort, datant du 15ème siècle.
Le fait que des céramiques ouvragées, et donc très fragiles, aient traversé les siècles sans être réduites en tessons est très étonnant. Cette magnifique jarre colorée représentant Chicomecoatl, déesse du maïs, n’est même pas ébréchée.
Après l’exposition temporaire « Mexica » nous visitons une partie de l’exposition permanente. Une partie seulement car elle est immense. Il faudra revenir. La section consacrée à l’Océanie déborde de maques de toutes sortes. Ceux des kanaks de Nouvelle Calédonie, tout couverts de plumes et de cheveux humains, sont impressionnants. Ils nous rappellent à propos que la Nouvelle Calédonie ne nous a pas attendus pour voir fleurir une riche civilisation.
A l’autre extrémité du musée, dans la section consacrée au continent américain, une petite partie présente des objets venus du grand nord. Ces masques grotesques du Groenland sont assez récents. Certains ont été réalisés par des chasseurs Ammassalimiut pour la mission française de 1934-1935, à destination du musée du Trocadéro.
