Les jardin des plantes et la managerie

C’est le printemps, même à Paris. Le jardin des plantes est de toute beauté. Les roses embaument, les helichrysums italicum aussi. Les pavots se mélangent aux soucis et aux bleuets. Il y a bien longtemps que nous n’étions pas venus ici et nous restons une bonne heure et demi à parcourir les allées.

Massif de pavots
Massif de pavots

Beaucoup d’oiseaux fréquentent le jardin. Des pigeons, bien sûr, mais aussi des étourneaux et des corbeaux. Ces derniers sont peu farouches et les gens qui pique-niquent sont même obligés de les chasser pour préserver leurs victuailles.

Vieux corbeau grisonnant
Vieux corbeau grisonnant

Nous visitons aussi la ménagerie et découvrons plusieurs animaux que nous ne connaissions pas, dont les biturongs, drôles de mammifères d’Asie du sud-est, tout noirs, très poilus, avec un museau de raton laveur, gros comme des chiens moyens et qui grimpent aux arbres. Ils ont une longue queue touffue et préhensile avec laquelle ils s’accrochent aux branches.

Binturong
Binturong

Les flamants roses jacassent et se chamaillent, on les entend de loin. Sauf les unijambistes endormis qui se planquent dans un coin.

Flamants roses
Flamants roses

Un gros tapir de Malaisie fait les 100 pas dans son parc. Il a de la place, à la différence d’autres animaux moins bien lotis, mais on le sent tout de même à l’étroit.

Tapir de Malaisie
Tapir de Malaisie

En sortant pour aller déjeuner nous faisons un détour par le jardin des fleurs vivaces, aux splendides massifs d’iris et d’eschscholzias.

Iris et eschscholzia
Iris et eschscholzia
Ce contenu a été publié dans Paris, mai 2024. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.