Dès notre arrivée à Split nous partons explorer la vieille ville, en commençant par le bord de mer. La place de la République est très belle mais on remarque que l’argent a dû manquer avant l’achèvement des beaux bâtiments qui l’entourent car seul ceux de gauche (sur la photo) sont décorés de têtes de lions et autres figures en médaillon. Les emplacements pour les accueillir existent sur le bâtiment symétrique de gauche mais ils sont vides.
Le bord de mer rappelle la promenade des anglais à Nice. Ici elle s’appelle la Riva (mais c’est un diminutif, son véritable nom est très long et impossible à retenir pour des français). Tout y est, les palmiers, le large trottoir, etc. Mais ici la rue qui longe la promenade est étroite et de l’autre côté on trouve une longue rangée de restaurants et de bars.
Après déjeuner nous montons par un labyrinthe de petite rues vers le parc Marjan d’où on a une belle vue de la ville et du port.
De retour en bas nous délaissons le bord de mer où le soleil tape fort, pour nous enfoncer dans les ruelles et places ombragées de la vieille ville où il fait un peu plus frais. Où qu’on tourne le regard on voit des monuments remarquables, comme la tour de l’horloge, avec son cadrant à 24 chiffres, ou la flèche de la cathédrale Saint-Domnius.
A proximité de la tour vénitienne les vieilles maisons forment des alignements très esthétiques. S’il n’y avait ici ou là une parabole ou un climatiseur on se croirait plusieurs siècles en arrière.
Le chauffeur qui nous a conduit ici était sympathique et causant. Nous avons profité du voyage pour lui poser quelques questions sur son pays et, entre autres, s’il connaissait la raison d’être du magasin de canards en plastique que nous avons vu à Sibenik. Il nous a répondu que non, il ne voyait aucun rapport entre son pays et ces jouets, qu’il s’agissait sans doute d’une autre de ces modes stupides qui apparaissent de temps en temps, et qu’il y avait à Split deux de ces boutiques. Nous, nous en avons compté 3. Il y en a peut-être plus. C’est vraiment étrange, on a du mal à imaginer que de tels commerces, aussi nombreux, situés dans un lieu hautement touristique, donc très cher, puissent être rentables.
Le monument phare de Split est l’immense palais de l’empereur Dioclétien, qui est une véritable ville dans la ville. Nous tournons un moment autour avant d’entrer. Notre hésitation ne tient pas aux deux légionnaires romains qui font mine de garder l’entrée mais à la visite guidée qui nous attend demain matin et qui nous en apprendra plus. Nous entrons tout de même car la curiosité est trop forte. C’est remarquable.