La houle est encore forte et nous ne pouvons donc pas plonger au sud ou au sud-ouest de Lipari. Comme il a aussi plu hier soir nous ne pouvons pas non plus plonger au nord, la visibilité est trop mauvaise à cause des alluvions emportés par la pluie. Nous replongeons donc à Secca di Capistello et à Secca del Villaggio. Ce n’est pas grave, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
Une belle paire de sabelles violettes squattent une éponge orange.
De nouveau nous croisons plusieurs hervias pérégrines et flabellines mauves.
Un poulpe se planquait derrière un tas de cailloux mais Pino a l’œil et repère bien vite ces types de constructions poulpesques.
Une belle étoile de mer épineuse avec ses branches de longueurs inégales.
En fin d’après-midi nous marchons jusqu’à l’extrémité nord de Canneto et empruntons le petit chemin qui enjambe le promontoire entre Canneto et la fameuse plage blanche que vantent tous les rabatteurs de touristes. Ça grimpe un peu (32 mètres de dénivelé) mais le chemin est plutôt joli avec de beaux points de vue sur Canneto.
Une très belle maison dans le style éolien avec un splendide bougainvillier qui apporte sa touche de violet.
Au bout d’un moment apparaît la plage « blanche » qui est aussi noire que celle de Canneto, avec ses anciennes installations industrielles, ses transats, ses parasols, Panarea et Stromboli au fond et son bateau qui débarque un groupe de touristes. Nous sommes trop loin pour entendre leurs protestations au sujet de la couleur de la plage.