Plongées à Llosa del Patro Pere et Lle de Tirant, Alaior, le mont Toro

Le vent est tombé et la navigation est beaucoup plus confortable et rapide. La première plongée, sur Llosa del Patro Pere, nous offre des barracudas en quantité, de gros mérous et des corbs. Nous passons sous une belle arche de pierre où se tapissent quelques barracudas.

Un banc de barracudas
Un banc de barracudas
Gros mérou pas farouche
Gros mérou pas farouche
Corb à queue jaune
Corb à queue jaune
David en conversation avec un petit mérou
David en conversation avec un petit mérou

La deuxième plongée est à Lle de Tirant, encore plus près du port. On y croise tout d’abord des méduses « œuf sur le plat » dont certaines se font grignoter par des petits sars sans vergogne. Puis nous croisons des murènes, quelques hervias pèlerines, un beau denti et, à nouveau, une belle arche de pierre.

Méduses
Méduses « œuf sur le plat »
Murène commune
Murène commune
Hervia pèlerine
Hervia pèlerine
Banc de castagnoles et de plongeurs
Banc de castagnoles et de plongeurs
Denti
Denti
L'arche de pierre
L’arche de pierre

Après le déjeuner nous partons visiter Alaior, la troisième ville de Minorque (10000 habitants), à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Fornells. Nous commençons par le LOAC, musée d’art contemporain, le plus important et intéressant de Minorque, paraît-il. Le bâtiment qui l’héberge est assez original pour qu’on le remarque immédiatement en arrivant place des Ramals.

Le LOAC d'Alaior
Le LOAC d’Alaior

Le deuxième étage est dédié aux autoportraits.

Trois études de Francis Bacon pour un autoportrait
Trois études de Francis Bacon pour un autoportrait
Autoportrait au chat de Fujita
Autoportrait au chat de Fujita
Autoportrait de Vasarely
Autoportrait de Vasarely

On connaît Calder pour ses mobiles mais sa peinture est très amusante. On dirait des illustrations pour livres d’enfants. Le traitement des animaux, en particulier les yeux et les membres allongés, rappelle le dessin de Fred, regretté auteur des aventures de Philémon et de l’âne Anatole.

Extrait de la série
Extrait de la série « Our unfinished revolution » d’Alexander Calder

En sortant du LOAC, sur les conseil de la très enthousiaste hôtesse d’accueil, nous allons visiter non loin de là la chapelle Abramovicz (ancienne église de la grâce) qui héberge 5 œuvres étonnantes de l’artiste Serbe Marina Abramovicz. Ce sont des blocs d’albâtre sculptés à partir de portraits de l’artiste grimaçante. Les effets de relief ne fonctionnent qu’en stéréoscopie. Un appareil photo classique est donc inutile pour les restituer. Aljoscha, un artiste Ukrainien, expose ses sculptures bio-inspirées translucides.

La chapelle Abramovicz d'Alaior
La chapelle Abramovicz d’Alaior

Notre route de retour vers Fornells croise celle qui monte au point culminant de Minorque, le mont Toro. L’heure du coucher du soleil approche, nous grimpons donc allègrement (enfin, c’est l’auto qui fait le boulot) pour voir le paysage et assister au spectacle. Au sommet se trouve une sorte d’église-couvent. Une statue du christ semble bénir la forêt d’antennes de téléphonie mobile qui pousse là.

Le christ du mont Toro
Le christ du mont Toro

En bon point culminant de l’île, et malgré ses modestes 360 mètres, le mont Toro offre une belle vue panoramique. Il paraît que par temps clair on peut même voir Majorque. Ce n’est pas le cas ce soir mais on voit très bien la baie de Fornells.

La baie de Fornells vue depuis le mont Toro
La baie de Fornells vue depuis le mont Toro

Le spectacle du coucher de soleil depuis le mont Toro attire du monde. Ce soir les nuages au ras de l’horizon gâchent un peu le spectacle et nous abandonnons donc avant la fin pour éviter l’embouteillage qui ne manquera pas de se produire lorsque tous ces gens voudront redescendre.

Coucher de soleil depuis le mont Toro
Coucher de soleil depuis le mont Toro
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