A 45 minutes à pied du centre ancien, sur une éminence verdoyante, Victor Vasarely a installé son « centre architectonique » en 1976. C’est un agrégat d’hexagones couverts de pyramides de verre, aux façades extérieures noires et blanches. Les autoroutes A8 et A51 se croisent à proximité. Si vous passez par là vous ne pouvez pas manquer au bord de l’autoroute une sculpture métallique monumentale en « V » de Vasarely. Le « centre architectonique » est juste derrière.
Parmi les premiers travaux de Vasarely on trouve des publicités. Il a travaillé pour Havas. Ces lettres « R » pour rhumatisme sont tout à fait convaincantes. En les regardant on a mal un peu partout, surtout aux genoux.
Pour présenter ses œuvres dans un volume réduit Vasarely a imaginé, dès 1970, des présentoirs mécaniques qui les font défiler. Chaque image passe 30 secondes devant les yeux des spectateurs avant d’être remplacée par la suivante. Un présentoir en contient 20. Ces machines d’inox et de verre ont été fabriquées par une entreprise qui créait des automates pour les vitrines des grands magasins parisiens.
Depuis la galerie de l’étage on a vue sur les hexagones où sont exposées 44 œuvres monumentales (les « intégrations »). Les enfilades de panneaux géants qui mettent les yeux et le cerveau à l’envers forment un décors surprenant, digne des derniers films de Jacques Tati. Cet endroit est à voir absolument, qu’on aime ou non le travail de Vasarely.
L’après-midi nous retournons visiter la chapelle des pénitents blancs, annexe du musée Granet, où est présentée la collection Jean et Suzanne Planque. C’est toujours aussi intéressant.
A la faveur d’un accrochage différent on redécouvre les tableaux que nous avions vus lors de notre précédente visite, il y a 3 ans.
Nous aimons toujours autant les sculptures de la série « Homme au chapeau » de Kosta Alex.