Aix compte plusieurs musées intéressants. Nous connaissons déjà l’annexe du musée Granet, dans la chapelle des pénitents blancs. Cette fois nous découvrons l’hôtel de Caumont, un superbe hôtel particulier du 18ème siècle reconverti en centre d’art.
L’exposition du moment est consacrée à Pierre Bonnard, que nous connaissons bien. Certaines de ses œuvres sont visibles dans le musée qui lui est dédié au Cannet, où il a vécu ses 20 dernières années. Un voisin, en quelque sorte. Ici les commissaires ont voulu illustrer l’influence de l’art japonais sur son travail. On parcourt les nombreuses salles en passant d’estampes japonaises aux tableaux du maître. Ces rapprochements sont très intéressant.
Dès l’entrée on est accueilli par un paravent décoré par Bonnard où l’influence du Japon est flagrante.
Elle l’est moins dans le déjeuner des enfants, tableau remarquable de la longue série de la vie quotidienne. Mais qu’est-ce que c’est beau. On se demande si le chat, bien que sage en apparence, ne va pas finir par sauter sur la table en renversant la lampe et prendre sa part du repas.
L’hôtel de Caumont possède un petit mais joli jardin à la française où les buis sont en forme et les rosiers abondamment fleuris. Notre petite virée aixoise nous fait rater l’expo rose de Grasse ; ces beaux rosiers blancs parfumés sont une compensation.
En fin d’après-midi nous retournons à l’hôtel de Caumont pour voir un film moitié fiction, moitié historique sur Cézanne. Intéressant. Sur le cours Mirabeau nous visitons également une exposition paléontologique sur les dinosaures du coin. Il semble que la montagne Sainte-Victoire, qui a tant inspiré Cézanne, soit largement pourvue en fossiles et en œufs de dinosaures. On se demande ce qu’il en aurait pensé s’il l’avait su.