Aujourd’hui c’est repos et farniente à Fontane Bianche, une petite ville à 15 kilomètres et un quart d’heure de train au sud de Syracuse. Elle possède une belle plage de sable blanc de 3 kilomètres de long et c’est sans doute la raison principale pour laquelle tant de gens voulaient prendre le même train que nous ce matin. Un vieux, très vieux train abondamment tagué et à deux wagons seulement, mais tout aussi ponctuel que les trains plus modernes de Trenitalia. Vivent les trains italiens, neufs ou vieux.
La plage est longue, large et belle. On comprend que les syracusaines et les syracusains viennent jusqu’ici, ça change des rochers et des plateformes de Syracuse.
Fontane Bianche tire son nom des nombreuses sources d’eau douce qui jaillissent du fond de la mer. Nous en faisons l’expérience à quelques mètres à peine du bord et dans 40 centimètres d’eau : lorsqu’on enfonce la main dans le sable du fond on sent une brusque fraîcheur, d’autant plus sensible que l’eau de mer, elle, est à 28 ou 29 degrés. C’est l’eau douce qui remonte.
Nous déjeunons à l’Osteria del Mare, un joli petit restaurant de plage ouvert sur trois côtés pour que la brise rafraîchisse la salle, ce qui est fort agréable. Les spaghettis à la syracusaine (aux anchois) sont excellents. La salade de poulpe sort un peu moins de l’ordinaire mais elle est tout de même bonne. Et la bière est à la pression, ce qui n’est pas si fréquent dans ce genre d’établissement.
