Noto est une ville moyenne située à 30 ou 40 kilomètres au sud-ouest de Syracuse, un peu à l’intérieur des terres. Le train nous y conduit en une demi-heure. Mais comme dans ce pays les gares s’obstinent à n’être situées ni d’où nous souhaitons partir, ni où nous voulons nous rendre, il faut ajouter une petite heure de marche à pied qui serait sans doute agréable si la chaleur n’était pas aussi écrasante.
Le centre ancien de Noto, situé en hauteur par rapport au reste de la ville, abrite un grand nombre d’églises remarquables, dont la cathédrale, et de palais, dont l’hôtel de ville. Depuis le toit de la Chiesa di Santa Chiara on a une belle vue sur la cathédrale et les beaux bâtiments qui l’encadrent.
En parcourant les rues et en visitant quelques bâtiments on remarque vite des garde-corps originaux, en métal et à la forme bombée vers l’extérieur. Celui-ci empêche les visiteurs de la Chiesa di Santa Chiara de tomber par la fenêtre pendant qu’ils tentent de faire sonner la grosse cloche qui occupe la moitié supérieure de l’embrasure.
Ces mêmes garde-corps se retrouvent en intérieur, et en bois façon moucharabieh, comme ici toujours dans la Chiesa di Santa Chiara.
Le Palazzo Ducezio fait face à la cathédrale. Il abrite l’hôtel de ville.
La cathédrale est assez grande, plutôt simple et claire. L’autel est richement sculpté.
Nous déjeunons dans la Cantina Modica Di San Giovanni dont la décoration intérieure rend hommage à la longue tradition viticole des propriétaires. Des caisses de bouteilles de vin d’un litre, vides, sont empilées jusqu’en haut des murs. La bière artisanale est outrageusement chère (mais bonne). La cuisine est excellente, ainsi que le vin.
Dans la rue où se trouve la Cantina Modica Di San Giovanni on admire les balcons aux corbeaux ouvragés qui représentent des personnages grotesques, des chevaux ou des chimères.