Il fait toujours aussi beau et frais. Nous prenons la via Garibaldi puis la via Pô jusqu’au pont Vittorio Emanuele Ier que nous traversons. Des bars ont leur terrasse sur les quais, ce sont les « murazzi ». Ils ont été fermés pendant longtemps par décision administrative et ont ouvert à nouveau depuis quelques années.
Juste de l’autre côté du pont, légèrement vers le sud, la colline Monte dei Cappuccini domine le Pô. A son sommet se trouve une basilique, comme il se doit, ainsi qu’un beau belvédère et le musée de la montagne, siège du club alpin italien.
Depuis le belvédère on a une très belle vue sur les toits de Turin, la Mole Antonelliana et les Alpes. C’est splendide et ça justifie pleinement la petite grimpette pour arriver jusqu’ici.
On voit aussi très bien la basilique Superga où nous étions samedi.
En redescendant, après avoir retraversé le Pô par le pont Vittorio Emanuele Ier, nous partons vers le sud pour une promenade dans le parc du Valentino, le plus grand de Turin, qui s’étire sur environ deux kilomètres le long du fleuve. Les arbres aux couleurs de l’automne sont de toute beauté. Mais notre jugement est inévitablement biaisé par notre habitude de la Côte d’Azur où ce spectacle est presque inconnu.
Une reconstitution de village médiéval, avec forteresse, a été installée dans le parc en 1884 à l’occasion d’une grande exposition. Le lieu est un peu gâché par de gros travaux en cours.
Au milieu du parc se dresse le superbe Castello del Valentino, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, en même temps que les autres résidences de la maison royale de Savoie. Il date principalement du XVIIème siècle et est actuellement la propriété du Politecnico di Torino (l’école polytechnique de Turin) qui y a installé sa faculté d’architecture. Il y a pire décor, sans doute, pour des élèves architectes.







