Nous sommes arrivés à Turin hier dans la soirée après 4 heures de route depuis Grasse. La nuit était tombée depuis longtemps et nous n’avons donc pas vu grand chose de la ville.
Ce matin nous prenons la via Garibaldi à son extrémité ouest, près de notre appartement de la via Santa Chiara, et nous la parcourons jusqu’au bout, sur la Piazza Castello. Juste à côté de la Piazza Castello se trouve le Duomo di San Giovanni, la cathédrale de Turin. Elle est beaucoup plus sobre que sa voisine toute proche, la Chiesa di San Lorenzo, qui possède un dôme très tarabiscoté qu’on voit dépasser par dessus celui de la cathédrale.
Dans une chapelle latérale de la cathédrale, protégé par une vitre, on peut voir le fameux saint suaire. Un visage apparait nettement sur le tissu ; il doit bien faire un mètre de haut. Compte tenu de ces dimensions on se demande comment on peut raisonnablement penser qu’il s’agisse d’une sorte de négatif de la tête du gars qui aurait été emballé là dedans. Mais bon, les miracles ça ne se discute pas. Quand on change l’eau en vin et qu’on multiplie les pains ou les poissons, on peut bien avoir une tête plus grosse que la normale.
Notre balade nous mène à Porta Palazzo (autre nom de la Piazza della Republica) qui accueille un grand marché. A l’angle nord-est de la place se dresse la Tettoia dell’Orologio, un beau marché couvert dans le style art nouveau.
La Tettoia dell’Orologio est dédiée à la viande et au fromage. On trouve même des sortes de mozzarellas séchées en forme de petit cochon.
Dans l’angle nord-ouest une halle plus moderne, le Mercato Centrale, abrite plusieurs restaurants. Dans ses sous-sols se trouvent d’immenses glacières en brique. Elles datent du XIXème siècle et servaient aux commerçants de la place avant que les réfrigérateurs électriques ne viennent les concurrencer. On peut les approcher et même entrer à l’intérieur de l’une d’elles où s’ennuie une sorte de babouin en carton. L’acoustique est étonnante.





