Aujourd’hui nous plongeons sur deux sites que nous ne connaissons pas encore : « Tobogan », au sud de la petite « Isla de Porros », et S’Olla, dans la baie en forme de fer à cheval qui donne son nom au cap Cavalliera.
Le site « Tobogan » doit son nom au tunnel par lequel commence (ou finit) la plongée. Il mesure une quinzaine de mètres de long et descend d’une dizaine de mètres de profondeur.
La mostelle est un poisson très timide qui se cache au fond des grottes, failles et autres trous et qui sort surtout la nuit. Bien qu’elle soit assez répandue en Méditerranée on en voit donc peu souvent.
David est un guide hors pair. Il est sympa, pilote son bateau les yeux fermés même par gros temps, connaît le coin comme sa poche et repère les trucs intéressants à 20 mètres. Il a même réussi à retrouver un plomb que j’avais laissé tomber au fond en essayant de l’extraire de la poche du gilet avant de remonter sur le bateau (c’est mal). Cerise sur le gâteau, sa force d’hercule est d’un grand secours pour hisser le matériel dans le bateau. Merci David.
Ce que David a vu est un banc de corbs à queue jaune au fond d’une faille rocheuse.
En remontant vers le bateau nous découvrons un petit mérou posé sur le fond à côté de l’ancre. Il ne bouge que lorsque nous nous approchons vraiment très près.
Dès le début de la deuxième plongée, à S’Olla, nous rencontrons Carme et ses trois élèves en plein cours « Open Water » PADI.
Le site est principalement fréquenté par les sars et les saupes.
En fin de plongée nous jouons à traverser les lunettes que forment deux trous proches l’un de l’autre.
A Fornells l’arrosage permet de conserver des pelouses vertes et des plantes qui ont besoin d’eau, mais on sent que la végétation la plus adaptée est du type sobre : cactus et plantes grasses.
En arrivant à Fornells l’une des premières particularités que l’on remarque, après les maisons blanches très variées, c’est la profusion de cheminées hautes, blanches elles aussi et toutes tordues, comme par exemple sur notre résidence. On s’étonne qu’un climat aussi doux que celui de Minorque justifie autant de chauffage, avant de comprendre que ce sont probablement des cheminées d’aération. S’agit-il d’un système traditionnel de climatisation ?
L’autre particularité que le visiteur remarque rapidement est le style des jolies barrières en bois que l’on voit un peu partout. C’est une tradition très ancienne à Minorque. Elles sont fabriquées en bois d’oléastre, une sorte d’olivier sauvage. Le bois en est tout tordu, ce qui garantit que la barrière minorquine reste un artisanat essentiellement manuel, car la mécanisation est quasiment impossible. Il est aussi très dur et très durable. Une bonne barrière dure 40 ans ou plus.
