Lors de notre visite de l’aquarium à Marina di Campo nous avons eu, pour le même prix, droit à l’exposition « ElbaBrick » imaginée et créée par des fans locaux de LEGO. Les premières vitrines exposent des briques des années 60 à 70. Les camions datent de notre naissance.
Il y a même des briques encore plus anciennes, avant l’invention de la forme définitive. Elles étaient complètement évidées et leurs faces les plus petites étaient fendues pour leur donner la souplesse nécessaire à l’assemblage. Ça marchait moyennement, paraît-il, les assemblages ne tenaient pas très bien. Ensuite, au début des années 50, vint la brique en plastique ABS, dont l’intérieur n’est plus vide puisque, pour la brique 2×6, il contient 3 cylindres creux et une nervure de renfort. La précision est bien meilleure grâce à l’ABS (environ 10 microns aujourd’hui) et les surfaces de contact sont augmentées par la structure intérieure. C’est la clef du succès phénoménal qui dure jusqu’à nos jours.
Les vieilles boîtes sont en carton, sur le modèle des boîtes d’allumettes et les illustrations fleurent bon les années 50 et 60.
En avançant dans le temps on arrive aux monstres de complexité des années 2010 et 2020. Un Taj Mahal de 5923 pièces, une tour Eiffel de 10001 pièces, un colisée de 9036 pièces et un pont de la tour (tower bridge) de 4287 pièces.
La série Star Wars ne manque pas de records : le Faucon Millenium de 2007 compte 5174 pièces et le AT-AT de 2021 en comporte 6749.
Tout ceci est bien masculin. Heureusement, pour les filles il y a aussi des LEGO roses avec des fleurs, des boutiques et de gentils animaux. Merci qui ?
Un fan de LEGO du coin n’a pas résisté à l’envie de reconstituer les mines de Rio Marina. C’est petit mais c’est fort bien fait.
Certaines vitrines sont époustouflantes de complexité et de minutie, surtout dans la série « City ». Il faudrait des heures pour étudier tous les détails.