Cet après-midi le vent souffle et la mer est agitée mais nous plongeons assez près, à 15 minutes de bateau, sur la « Secca di Fonza ». C’est un gros massif rocheux avec de beaux tombants bien verticaux. Dès les premiers mètres nous croisons un banc de barracudas.
Vers 30 mètres le fond est assez joli. On y trouve des sortes de coraux rouges en forme de fleurs aux pétales bien écartés, des posidonies, des hydraires, etc. Et de petites éponges d’un beau jaune vif.
Dans les hydraires on cherche les nudibranches et on en trouve, comme cette jolie hervia pérégrine qui fait des cabrioles.
Les trous sont très souvent habités par des petites murènes communes.
Une grande anémone jaune laisse ses tentacules flotter au gré du courant.
En essayant de photographier une petite murène je remarque un petit ver spirographe entouré de castagnoles juvéniles. Le bleu électrique de ces petits poissons est toujours étonnant.
Nous finissons la pongée vers 5 mètres au dessus d’un gros rocher dont les failles abritent des murènes et de toutes petites rascasses de toutes les couleurs. Elles sont douées pour le camouflage, on passe à côté sans même les remarquer. Pour les trouver c’est comme pour les poissons scorpions ou les poissons pierres, il faut chercher leur œil rond qui détonne toujours dans cet environnement où presque rien n’est parfaitement rond, ou leurs nageoires étalées.