Ce matin plongée avec le « Diving Center de Marina di Campo » sur leur bateau la « barca Onda ». Départ du port à 8h30. La première plongée est à « La Corbella », un îlot à quelques mètres au large du « Capo Stella », à une petite demi-heure de bateau du port. En surface l’eau est à 27°, à 20 mètres elle est encore à 25° et au fond, vers 35 mètres, elle est toujours à 20°. C’est très chaud et un peu inquiétant, même s’il est plutôt réjouissant de pouvoir plonger juste avec la shark skin, plutôt que les grosses combinaisons 5 ou 7 mm des autres participants.
On descend directement au fond, vers 35 mètres, pour voir les gorgones rouges, entourées de castagnoles et parsemée d’oeufs de rousettes.
Dans les trous du rocher on trouve quelques doris dalmatiens mais on ne voit pas d’autres nudibranches, dommage.
Vers 25 mètres on croise un beau banc de barracudas en même temps qu’un banc de castagnoles. Pas de grabuge, soit les barracudas n’ont pas faim, soit les castagnoles ne font pas partie de leur régime.
Dans une fissure on aperçoit brièvement une tête de murène mais elle rentre au fond de son trou avant qu’on puisse lui tirer le portrait. Tant pis, elle nous a entrainés vers un joli petit ver spirographe qui se laisse prendre en photo, lui.
De temps en temps on tombe sur de gros coquillages bivalves, de la taille d’une pastèque, couverts d’excroissances molles. Ça leur donne un petit ait extraterrestre.
Le deuxième site de plongée, Scoglio che bara (le rocher qui triche), se trouve un peu plus loin, à l’entrée de la baie « Stella ». Il doit son nom à un gros rocher posé sur le rivage et qui semble devoir basculer dans la mer d’un instant à l’autre. Comme il est là depuis bien longtemps on en déduit que c’est un petit bluffeur.
Ici on tourne autour d’un gros rocher immergé. On dérange quelques mérous, des corbs, des saupes et des sars. Dans les trous on voit s’agiter les antennes de quelques langoustes.
Les murènes communes pullulent. La deuxième plongée est aussi profonde que la première et on découvre que le Léonardo de Cressi punit sévèrement les deuxièmes plongées trop profondes. On paye ça d’un palier d’une bonne vingtaine de minutes à 3 mètres. C’est long. Heureusement que les blocs sont bien gonflés. Résultat : on arrive au port vers 13h20 au lieu des 13h00 initialement prévus. Il fait faim.