La Palazzina dei Mulini (palais des moulins) est l’une des deux résidences de Napoléon à l’île d’Elbe. C’est aujourd’hui un petit musée. Depuis les fenêtres de l’étage, au nord-est, la vue embrasse le jardin, la mer, la pointe nord-est de l’île et, au-delà, l’Italie continentale qu’on distingue à peine dans la brume, entre les arbres.
Côté sud-ouest les fenêtres donnent sur la ville. L’extrémité est du Forte Falcone est toute proche.
Napoléon raffolait des lits de camp pliants, dits « lits parapluie », qu’un artisan serrurier parisien, Marie-Jean Desouches, a inventé au tout début du XIXème siècle, et fabriquait pour lui. Il les aimait tellement que c’est sur l’un de ces lits qu’il serait mort à Saint-Hélène, si on en croit les panneaux explicatifs du musée.
Le jardin est planté de figuiers, de cyprès et de pittosporums. Ces derniers, de belle dimension, sont taillés de façon originale, en boule et sans tronc apparent. Plusieurs plantes buissonnantes nous sont totalement inconnues.
A quelques dizaines de mètres de la Palazzina dei Mulini se trouve le Forte Stella qui se visite, bien qu’il s’agisse d’une propriété privée habitée par plusieurs familles. Il n’y a pas grand chose à voir, à part de nouveaux points de vue sur les environs.
Depuis une courtine on a une vue plongeante sur la Palazzina dei Mulini et ses jardins. D’ici on réalise que la Palazzina est posée au sommet d’une falaise de quelques dizaines de mètres de hauteur.
Dans l’après-midi nous partons à la recherche du fort anglais, sur une colline de l’ouest de Portoferraio, bien que nous sachions d’avance qu’il sera fermé lorsque nous arriverons. La route qui nous y conduit offre un nouveau point de vue sur la ville et le Forte Falcone. De l’extérieur le fort anglais ne présente pas d’intérêt ; nous reviendrons peut-être aux heures d’ouverture. Nous passons derrière l’hôpital sur le toit duquel est posé un grand héliport circulaire. Les goélands semblent apprécier cette plateforme, ils sont des dizaines à s’y reposer.