Bien sûr, lorsqu’on arrive par le train à la gare de Cornavin de Genève, on tombe bien vite sur le lac (de Genève pour les Suisses, Léman pour les français) et son jet d’eau qui est à la ville ce que la tour Eiffel est à Paris. Sa première version date de la fin du 19ème siècle et était initialement destinée à évacuer la pression excédentaire de l’usine hydraulique qui fournissait l’énergie tirée du Rhône aux artisans. Le jet d’eau est devenu depuis une attraction sans autre finalité. Il culmine à 140 mètres et est propulsé par deux pompes d’une puissance totale de 1 mégawatt. Les « Mouettes Genevoises », bateaux jaunes de transport en commun, sillonnent le lac. Au loin on aperçoit les sommets enneigés des Alpes. Le plus proche, légèrement à droite du jet sur la photo, est probablement le Môle (1863 mètres), à environ 25 kilomètres de Genève, en France. Si le temps était plus clair on verrait peut-être le Mont Blanc, encore un peu plus à droite.
Nous « dînons » (c’est comme ça qu’on dit « déjeuner », ici) d’une bonne choucroute arrosée de bière locale chez « Les Brasseurs ». La bière est très bonne. Nous apprécions tout particulièrement l’ambrée double malt. Pour les assoiffés on peut la servir en « colonnes » de 3 ou 5 litres.
Pour digérer, rien de tel qu’une promenade sur les quais de la rive droite d’où on a une belle vue sur la rive gauche. Elle serait plus belle encore avec un peu de soleil au lieu de ce ciel gris menaçant.
En longeant la rive droite du lac par le quai du Mont Blanc, en direction du nord-est, on arrive aux « Bains du Pâquis », une jetée équipée de piscines et d’un restaurant. En décembre les piscines sont fermées et on peut accéder librement à la jetée. Les oiseaux sont partout : cygnes, mouettes, canards, foulques, grèbes, cormorans, etc.
