Comme nous logeons à proximité notre première destination est le palais des papes. Il (mais on devrait plutôt dire « ils ») est imposant quel que soit l’angle sous lequel on l’aborde. La pierre jaune pâle, par endroits nettoyée de fraîche date, ressort nettement sur le ciel un peu maussade. Nous reviendrons demain pour visiter.
Avignon est la ville du théâtre depuis que Jean Vilar en décidé ainsi. A chaque coin de rue on trouve donc un ou plusieurs panonceaux indiquant la direction d’une des innombrables salles. L’autre spécialité du coin, depuis qu’il n’y a plus de papes, est le vin, bien sûr.
Nos pas nous conduisent dans l’ancien quartier des teinturiers. Ces artisans se sont jadis établis le long de la Sorgue pour utiliser sa force motrice grâce aux roues à aubes dont ne subsistent aujourd’hui que 4 exemplaires. L’eau de la Sorgue semble claire mais les odeurs qui s’en dégagent n’incitent pas à la baignade.
Le temps est à la pluie. Rien de très spectaculaire, il tombe quelques gouttes de temps en temps, et ça ne décourage pas les consommateurs attablés. Chacun sort son parapluie, la table et les verres sont protégés et la conversation peut se poursuivre.