Une petite virée à Rome pour quelques jours. Nous avons commencé par la place Saint-Pierre, très décevante car le pape n’était pas là. Mais si vous cherchez bien vous verrez Anne dans son imper bleu ciel, bien planquée au milieu d’un demi-million de touristes.
Les musées du Vatican sont impressionnants, même si on est pas très amateur d’art religieux. On y apprend, dans la galerie des cartes, que la Corse peut fort bien se représenter avec le cap Corse pointant vers le bas.
Dans le musée des véhicules papaux on voit la fiat tout terrain blanche qui a servi de papamobile à Jean-Paul II. Et on se dit qu’elle fait plutôt pâle figure à côté des grosses berlines, des chaises à porteurs ou des carrosses dorés. On se demande un peu pourquoi ils ont choisi le requiem de Mozart pour illustration sonore de ce modeste véhicule. On réalise alors que c’est la voiture dans laquelle il a reçu son pruneau en plomb de la part d’un allumé fanatique turc. Du coup elle a sa place parmi les autres : même si elle en jette moins elle a une histoire à raconter. Et puis, un peu plus loin, il y a même une 4L blanche, alors…
Dans le Museo Gregorio Egizio on découvre des smartphones et des tablettes vieux de 4000 ans, écrans encore allumés. Certains ont même encore leurs coques. Ça calme un peu notre complexe de supériorité technologique… Je me demande à quoi ressemblaient les Facebook, Twitter et autres Instagram, en ce temps là.
Nous finissons par une belle cours ensoleillée au centre de laquelle trône la Sfera con sfera (sphère dans la sphère) de Arnaldo Pomodoro, un monstre en bronze doré de quatre mètres de diamètre posé sur un pivot et que les badauds s’amusent à faire tourner. Intrigant et magnifique.
Tant pis pour Raphaël et pour l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, on en a plein les pattes. On reviendra.